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Un chœur de femmes qui s’inspire de la tradition chaabi pour développer un répertoire polyphone contemporain. Dirigées par Laïla Amezian, les Fatmas de Belgica s’appuient sur des éléments traditionnels comme la complainte, les textes poétiques en Darrija (dialecte marocain) ou la rythmique qui tend vers la transe. En y ajoutant des éléments vocaux propres à la tradition vocale européenne, elles proposent des arrangements actuels de ces chants.
A travers le monde, les histoires et les coutumes traditionnelles se transmettent oralement de génération en génération. De même, le chaabi, terme générique désignant la musique populaire des villes du Maroc, nous est parvenu par transmission orale via les femmes de la première génération de migrants.
Le projet Fatmas de Belgica veut rendre hommage à cet héritage unique que les femmes belgo-marocaines développent dans l’ombre depuis quatre générations. Mais il veut aussi transformer ce répertoire pour qu’il fasse partie de notre identité commune. Une identité multiple à l’image d’une métropole comme Bruxelles, à la fois ancrée dans nos origines et à la fois évoluant grâce aux rencontres et aux échanges avec les autres.